Compte-rendu de la plénière du 23 janvier 2025

 

- Nouvelles des absents

- semaine de l’œcuménisme

- année du jubilé. Maurice nous informe de l’origine de la fête du Jubilé qui se trouve dans la religion hébraïque et qui avait lieu tous les 50 ans. Le sens en était la remise des dettes aux pauvres et la libération des esclaves.

En 1300 l’Église catholique reprend la fête des années jubilaires.

Le Jubilé 2025 est présenté comme un temps de réconciliation, d’espérance, de fraternité et d’indulgences plénières. Sur le diocèse, il y aura 4 lieux jubilaires et une fête diocésaine le 12 octobre 2025.

 

- Réseau du Parvis – l’atelier sur la prière. – 18 contributions dont celle d’Odile Ponton.Contributions sur le thème : pas facile de « sortir » du Dieu théiste. La prière de demande ?

Des lectures peuvent nous faire avancer, il faut travailler, échanger.

Trouver des modes d’expression de la prière : silence habité, méditation, engagement, solidarité vécue. Renforcer le travail sur des Textes et comment nous font-ils vivre. Jésus chemin vers le divin.

 

La prière dépend de ce que l'on est et de ce que l'on vit. Parmi les contributions, pour quelques uns toute action militante est prière, peut-être?

D'autres, gavés de prières imposées dans leur jeunesse, ont besoin de recueillement et de silence.

Pour la plupart, la prière peut surgir dans des moments forts, rencontres, nature... Enfin pour certains, elle est un temps spécifique consacré à un dialogue entre Je et Tu.

Sous une forme ou une autre, la prière fait partie de la vie chrétienne.

 

- Prochain thème à travailler proposé par Parvis : notre rapport à l’Institution. La chose à changer pour que le message évangélique soit plus crédible.

LE VIEILLISSEMENT  (synthèse de nos réflexions faite par Annie F.)

Le moment le plus difficile de la vie ?

- On est au ralenti physiquement et psychologiquement.

- On est vieux lorsqu’on ne rêve plus.

- Abandon successif d’activités.

- L’horizon se rétrécit.

- La fragilité : leçon d’humilité.

- Très dur : la maladie.

- Grande appréhension de se retrouver seul(e).

- Dans le couple, les difficultés du couples s’aggravent…. ou la tendresse se renforce

- L’engagement : on est perçu comme le vieux sage, mais plus comme actif.

- Inquiétude pour nos enfants.

- Risque de perte de sens.

- Conscience d’être dans la dernière tranche de vie.

- Tout le monde vieillit autour de nous : deuil dans la fratrie, les amis.

- Accepter l’idée de l’Ephad. S’y préparer ?

- Difficulté de quitter ses repères.

- la mort : la peur, le doute, faire confiance. Souhait de mourir paisiblement. La mort est un passage normal.

Mais …- « Heureux d’avoir mon âge, c’est fabuleux, malgré les difficultés. »

- « Vieille physiquement, mais pas vieille dans l’esprit ».

- « Ça va mieux qu’avant, je me connais mieux »

- L’essentiel : être entouré par la famille et les amis. La qualité des relations humaines.

- Des deuils… mais aussi de nouvelles relations… plus jeunes.

- Se concentrer sur l’essentiel et sur les petits bonheurs du quotidien.

- Rester curieux de tout.

- Profiter de tout.

- Accepter de renoncer à certaines choses. En faire de nouvelles, adaptées à notre état.

- Approfondir notre spiritualité.

- Garder l’humour, la distance sur les situations.

- S’adapter aux pertes. Cela provoque du détachement.

- Ne pas laisser des « casseroles » à notre entourage. S’expliquer, s’exprimer.

- Rester attentif aux autres.

 

Hier, demain, aujourd’hui Jon Karakash (pasteur de l’Eglise protestante de Genève)

 

Dieu du temps et de l’histoire, des commencements et des résurrections,

Dieu de la mémoire et de la promesse, enseigne-nous à vivre avec le temps,

A l’accueillir comme un cadeau de toi, donne-nous de l’aimer

Dans ses dimensions d’instant et d’éternité.

 

Donne-nous d’aimer le temps passé : qu’il soit pour nous mémoire, plutôt que nostalgie,

sève et sagesse de vie, plutôt que relique idolâtrée.

 

Donne-nous d’aimer le temps à venir :

Qu’il soit pour nous destination choisie, plutôt que destin redouté,

Promesse qui rassemble, plutôt que rétribution qui divise.

 

Donne-nous d’aimer plutôt le temps présent : qu’il soit dans nos mains comme pâte à pétrir

Plutôt que sable fuyant entre nos doigts,

Qu’il soit signe de ton Royaume à suivre sur nos chemins d’humanité plutôt qu’empire à préserver.

 

Merci ! pour hier et pour les temps passés,

Oui, et que ton Règne vienne ! pour demain et pour les temps à venir,

Me voici ! Nous voici ! pour aujourd’hui et le temps présent de l’humain.