CROYANTS EN LIBERTÉ
COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE DU JEUDI 28 NOVEMBRE 2024
INFOS DIVERSES :
- Madeleine, Marie-Antoinette, Annie F, ont rendu visite mi-novembre à Marie-France Croc et à Noëlle Demolli, à « la Cité des Ainés ». Noëlle, qui entend des propos intolérants de la part de certains résidents à l’égard du personnel d’origine étrangère, aimerait réfléchir avec nous sur ce sujet.
- rappel d’un message de la Cimade demandant un soutien financier, transmis par Jean-Bernard.
- Synode sur la synodalité : le document final peut être consulté sur internet. Il aborde divers sujets : les évêques, la question pastorale, doctrinale, le discernement, l’éthique, la participation des baptisés, les équipes liturgiques et la synodalité, l’accès au diaconat, le partage de parole en l’absence de prêtres.
- Afin de récolter de l’argent pour « Anticyclone », un de ses membres ligérien attire l’attention par son action : il s’est installé, dans son bateau percé dans un pré et demande un soutien de 1 euro pendant la durée du «Vendée Globe ».
INFOS DE PARVIS :
- Un nouveau Bureau a été élu avec les mêmes participants + 2 nouveaux : Vincent (groupe Ecoulandre) et
Gérard (de l’association « Arc en Ciel » ).
La présidente, Christiane Bascou, arrive en fin de mandat. Elle va assurer cette année un tuilage avec un
membre du Bureau.
- la revue PARVIS a 650 abonnés. Ne pas hésiter à parrainer.
Elle collabore avec Témoignage Chrétien.
Appel aux groupes : transmettre au comité de rédaction nos notes de lectures.
- le « Comité de la jupe », qui travaillait déjà avec FEDEHLS, a demandé à intégrer le réseau des PARVIS
- L’Atelier 1 se poursuit : dire Dieu et sa foi. Prochaine contribution sur la prière.
- Fernand JEHL est responsable d’un groupe de Parvis inscrit parmi les associations habilitées à transmettre
des avis au Conseil de l’Europe. Odile Rostagni s’y est inscrite. Par ailleurs, il recherche des informations
sur l’actualité des migrants. Il est intéressé par ce qui se passe à Saint-Etienne. Jean-François veut bien le
contacter.
L’ASSEMBLEE GENERALE DE PARVIS :
Marité Couzon et Odile Rostagni y étaient présentes.
Le thème : « S’engager pour le vivant, justice pour les humains et la planète. » 71 membres de PARVIS y ont participé, venant de la région parisienne, du Nord, de l’Ouest, de l’Est. Pas d’équipe du Sud de la
France... l’équipe de Saint-Etienne est la plus au Sud.
Le programme de l’AG fut très dense, le temps fut un peu trop fractionné, mais l’ambiance toujours aussi sympathique.
Le déroulement :
Projection de la bande annonce du documentaire « Vive les microbes » de Marie-Monique Robin.
. Intervention de Jean-Sébastien INGRAND, pasteur, chargé de la justice climatique.
Quelques extraits de ses propos :
- justice sociale et justice climatique à mettre ensemble.
- créer des partenariats avec d’autres réseaux. - un jardin propre est un jardin impropre.
- ne pas être obsédé par la pureté.
- être attentif à sa biodiversité intérieure.
- bâtir une réforme verte oecuménique.
- apprendre aux enfants à être connectés à la nature.
- la croissance infinie n’est pas possible.
- faire la promotion de l’agro-écologie. - la vie est plus forte que la mort.
- les chrétiens doivent continuer à agir. « N’ayez pas peur ».
. En visio : témoignage d’un agriculteur du CIVAM qui agit pour valoriser le monde rural, lutter contre l’agro-industrie, l’abandon des pesticides, pour une convention citoyenne pour le climat.
. Intervention de Marc STENGER, (ancien évêque de Troyes, vivant à Strasbourg), sur la protection de l’environnement, les menaces du changement climatique dans le monde, la violence faite aux vivants. S’affirmer par l’engagement, agir par la désobéissance civile, faire le choix d’une vie simple. L’écologie participe à la paix dans le monde.
Les ateliers :
Marité a participé à l’atelier : « Quelle communauté chrétienne voulons-nous être ? » :
Nous voulons être une communauté qui partage l’évangile, la communion, avec possibilité d’une liberté dans l’expression de la foi, en fraternité, en confiance, qui discerne les signes de l’Esprit dans le monde. (Un regret dans l’organisation : le temps de l’échange en atelier était trop court).
Marité a également participé à l’atelier : « Chrétiens progressistes, faut-il une aile libérale dans le catholicisme ? » : souhait d’un christianisme avec une liberté de pensée, inventif, en débat, ouvert, dynamique, rigoureux et critique. Vivre la fraternité avec Jésus.
Expression d’un grand besoin de communauté, de partage en dehors du dogmatisme.
Odile a participé à l’atelier sur l’agro-écologie.
. La célébration :
Elle a été préparée par le groupe d’Ecoulandre, avec un prêtre. Déroulement assez classique qui a suscité ensuite quelques réactions vives.
ET NOUS, A CEL 42 : L’ECOLOGIE, LE VIVANT, NOTRE FOI, COMMENT VIVONS-NOUS CELA ?
- Jean-Bernard recommande des livres sur l’urgence d’agir :
« Sentinelles du climat » d’Heidi Sevestre, glaciologue, sur la fonte dangereuse des glaces.
«Panorama climatique », une BD du GIEC.
« Atlas scientifique du climat et de la météo ».
Tous ces ouvrages lancent un cri d’alarme, avec une critique de notre mode de vie occidental. Mais il est
encore temps d’agir. Bien sûr, la situation ne reviendra pas comme avant.
Il nous faut poursuivre les petits gestes écologiques, réfléchir sur nos choix de vie, calculer notre propre
impact, recycler, réparer, participer aux actions des associations, et voter.
Les agriculteurs ont des difficultés, mais ils ont les mêmes problèmes que les salariés en entreprise ; ruraux
ou urbains, nous sommes tous concernés. Il faut arbitrer des choix écologiques et économiques.
Dans « Laudate Si » : plutôt « biens communs » que « maison commune » ?
Eviter les fausses bonnes idées : la voiture électrique ?
Importance de la conscientisation dans les familles, à l’école.
Certains jeunes disent : « on va tous mourir dans 20 ans ». Des couples disent ne pas vouloir d’enfants.
L’écologie concerne toute la planète et à long terme, or l’agenda politique vise le court terme de chaque pays.
L’écologie exige des changements radicaux (sociaux, politiques, comportementaux) qui peuvent effrayer ;
surtout il faut réfléchir aux étapes pour y parvenir.
Pour certains revenus, les achats écologiques sont trop chers. L’écologie, luxe des riches ?
Pourtant il y a des changements dans des pays pauvres car ils vivent l’urgence écologique.
Comment ces problèmes de confrontation modifient-ils notre foi ? Nous sommes trop dans la désespérance.
Eviter le catastrophisme. Il est encore temps d’agir.
L’espérance crée du possible.
Le réchauffement climatique et ses conséquences dans la région Auvergne Rhône-Alpes
Guy BLANCHET, Directeur honoraire du Centre de Climatologie, Université Claude Bernard Lyon I
Jean-Bernard SUCHEL, Professeur honoraire, Université Jean Monnet Saint-Etienne
Document à télécharger ici (document pdf 14 pages 1,49 Mo)